Pz 118

Je rentre canne au poing désenchanté
Par le sentier ardu aux lacets de broussailles
Dans les eaux claires de notre torrent
Je me lave les pieds les mains le visage
On se reçoit souvent entre voisins
J’ai un vin de pays et un poulet
Légumes et fruits appartiennent au voisinage
Il fait sombre Un feu de sarments
Nous rend la lumière La soirée est si courte
Le jour se lève