WS 125 **

Que me servirait de tenir le dais
Honorant d’apparences ce qui n’est que paraître
De vouloir fonder une assise éternelle
Quand la ruine dépasse son existence ?
Les vassaux de la forme et de la beauté
Pour un loyer trop cher perdent tout et plus encore
Abandonner les saveurs simples pour des goûts complexes
Riches piteusement d’un bien que l’oeil dévore
Non – je veux te servir en ton coeur
Prends la pauvre mais libre offrande
Qui ignore le mélange et ne connaît d’autre art
Que le don mutuel : mon âme pur ton âme
Arrière sycophante ! plus une âme fidèle
Est en butte à tes coups plus elle est rebelle