Ry 64

Autrefois flottaient sur mon thé
Les fleurs du prunier
L’unique le seul dans mon jardin
Aujourd’hui c’est en vain
Qu’elles tombent sur le sol

Dans un champ au printemps
On cueille de jeunes pousses
De très jeunes plantes
Qui ne deviendront pas grandes
Le cri d’un faisan d’aujourd’hui
Ravive le souvenir
Jadis et naguère les faisans
Les vrais les animaux

Submergé par mes pensées
Tout désemparé
Je vais dans un pré ancien
Autrefois il était déjà antique
Cueillir de petites fleurs