Ni 54 Une vie un songe

Je me console d’être oubliée
Mais combien la vie m’est chère
De celui qui m’a fait des serments

Je sais feindre
Mais pas la couleur de mon visage
Qui trahit mon amour
On me demande parfois
Si je ne suis pas songeur

Je compte passer la nuit
A regarder la lune d’automne
Puisse le ciel nous épargner les nuages !

La nuit où je dors seule jusqu’à l’aube
Le temps parait long je me lamente
Le sais-tu seulement ?

Le vent disperse les feuilles rouges
A la dixième lune
Il n’y a pas de raison
Tout me paraît triste