Le ciel pend fané
Le fardeau des roses pend fané
Au mur de fond et de ruine
La lampe au coeur de lumière
Nous avons fermé le verrou devant la mort
Je suis un mort qui chemine
Je suis un mort anonyme
Inconnu écarté doté de rien
Ma langue parlée est ma maison
Ma langue écrite est mon palais
MA LANGUE DÉRIVE À TRAVERS LES LANGUES
Je ne peux plus vivre parmi les humains
Porter la mort quand on peut porter la vie ?
C’est le déluge
J’aime voir la colombe
Et rien que la colombe