Quand tu entends

Quand tu entends

Les lignes de mes mots

Se briser

A l’Est des sources vives

Ne me protège pas

De la tyrannie du moi-poète !

Je saurai comme toi

Maintenir mon désir

Allumé

Pour traverser le désert

Jusqu’au dépaysement

De moi- même !

Si un jour les dunes

Viennent à moi

Bras accueillants

Me saluant

M’enlaçant

Je t’appellerai pour goûter

A l’instant séparant

L’éveil de l’enivrement

Du grain de sable

Au grain de peau

Rien qu’un pas

Sur un tapis de velours

Que je déroulerai

Devant ton âme

Sans me presser !

Maria Zaki (Sur les dunes de l’aimance, 2011).

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