Quand un bourdon

Quand un bourdon

Plus gros qu’un oiseau

S’est posé sur les bords

De sa robe rouge

La rose a pleuré


Tu es prisonnière

De tes propres ruptures

Lui dit-il !


Ah ! Si tu savais

Mon amour secret

Pour la rosée

Le soleil

Et le vent

L’idée que je ne puis

Les retenir

Me tourmente que j’en oublie

Pour qui est le printemps !

Maria Zaki (Inédit, 2011).

Commentaires :

Lotfi dit :

12/08/2011 à 15:53

Très beau poème, avec une touche de mélancolie cependant.
Amitiés !

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Houria dit :

07/08/2011 à 19:14

Poème d’une grande délicatesse. Il faut avoir l’oreille fine pour entendre la plainte d’une rose, reste à savoir si c’est le cas du bourdon…