L’un céleste, l’autre souple

L’un céleste

Mais bien planqué

Entre les arbres

Nocturnes


L’autre souple

Guettant la vie

Guettant l’amour

Aux alentours de la forêt

De la grande nuit

Au petit jour


Tous deux fuient

Les branches numérotées

Les feuilles classées

Et les épines

Interchangeables

En emportant

Dans leurs ailes

Un peu de pain

Un peu de sel !

Maria Zaki (Inédit, 2012).

Commentaires :

Luc dit :

20/05/2012 à 16:46

J’aime bien ce poème, certains oiseaux font partie des créatures les plus admirables dans ce monde mais aussi les plus fragiles. Pourvu qu’ils ne cessent jamais de chanter !