À travers la lucarne

À travers la lucarne

Plus rien ne me parle

Que le chant assourdi

Des étoiles naissantes

Dans l’agonie du jour


L’instant semble pris

Entre l’inaccessible

Vérité

Et le mystère invariable

Que seule la foi

Adoucit


Un léger murmure

Un bruissement d’ailes

Que l’oreille tendue

Tente de percevoir

Vient meubler le silence

De la nuit qui descend

Dans l’indifférence


Alors ni le jour n’est jour

Ni la nuit n’est nuit

C’est juste un regard

Suggéré par l’ouïe

Extrait de “Un tout autre versant ” Poésie entrecroisée de Maria Zaki et Jacques Herman, L’Harmattan, 2016.