Le dernier poême de Guy trois semaines avant sa mort

Non je ne suis pas Ubu ni ubuesque
Un peu grotesque peut-être
Je ne suis ni heureux ni content
Je prends mon temps qui fuit aveuglément

Tu as le bonjour d’Alfred
J’ai un macule sur mon blason
Ton blouson est tâché
Le prince se croit premier en tout

Je me sens mieux assis que debout
Je me sens mieux couché qu’assis
Ma vérité a l’air de vous déplaire
Je jette sur elle mon dévolu

La syntaxe n’est pas dilatoire
Les poings tapent sur les tables
Ce n’est pas honnête ni convenable
Les justes sont souvent des parvenus

La route poudroie La campagne verdoie
Le prince en pince pour une princesse
Le tort tue le sort sue
La mort mue le mort remue