« Le féminisme, c’est dépassé. Vous avez tout maintenant, que voulez-vous encore ? »
Toutes les femmes qui affirment leur féminisme ont entendu cette remarque plus ou moins agacée de la part d’hommes (et de femmes) dont certains sont des « camarades de combat » pour telle ou telle cause.
Alors au fait que voulons-nous ?
Que les femmes ne soient plus harcelées ou battues parfois à mort.
Que les femmes ne soient plus violées.
Que les femmes ne soient pas victimes d’une image stéréotypée : belles, minces, élégantes ou au moins pulpeuses etc …qui les fait trop souvent souffrir
Que les femmes puissent être séduisantes, sans être l’objet de remarques sexistes et méprisantes.
Que l’on ne parle plus de CONCILIATION entre le travail professionnel et le travail domestique mais de partage
Que le plafond de verre disparaisse
Que les femmes puissent s’exprimer sans être interrompues, même si leur longue habitude de silence leur rend la parole publique difficile.
Que les portraits de femmes politiques ou célèbres ne débutent plus systématiquement par un descriptif anatomique ou vestimentaire.
Que la parité soit vraiment appliquée
Que l’IVG soit facile d’accès.
Que la prostitution ne soit plus considérée comme normale, même si aucune solution n’est parfaite.
Que les experts soient aussi des expertes aussi compétentes ou incompétentes que leurs collègues masculins
Que quand il n’y a que des hommes à une tribune, ces messieurs s’en étonnent au minimum et s’en exaspèrent et y remédient au maximum. (Bravo au Collectif féministe « La Barbe »)
Que les femmes qui rentrent seules chez elles le soir n’aient plus peur
Que les femmes puissent dire NON sans avoir peur
On me rétorquera que tout cela est acquis : Comme toujours c’est à la fois vrai et faux. Les chiffres parlent.
Chacune peut continuer cette liste qui concerne nos pays « démocratiques »
Dans le monde, la liste des violences contre les femmes serait trop longue, à commencer par le viol comme arme de guerre dans certains pays africains notamment.
Mais que l’on ne s’y trompe pas : ces violences, ces exclusions, ces humiliations ont la même racine : la virilité qui s’attaque aux plus faibles, le système patriarcal intouchable dans certains pays, le mâle dominant.
Tout cela paraitra ridicule je l’espère… dans quelques siècles.
! Au secours Olympe de Gouges, le machisme est toujours là