Monsieur le Président, comme vous l’aviez dit avec humour, nous sommes quelques uns à nous cramponner et à tenter de vous soutenir.
Mais, pour ma part, le coup des impôts qui ne vont plus augmenter, c’est la goutte de trop. Je ne sais pas s’il faudra les augmenter ou non. Mais ce que je sais, c’est qu’un chef d’Etat ne s’engage pas sans s’être assuré de la faisabilité de ce qu’il dit.
Si vous respectez les Français,il faut cesser de raconter n’importe quoi : que les filles enlevées par Boko Haram ont été libérées, que les impôts ne vont plus augmenter, que la croissance est pour demain etc…Couac, couac, couac.
Gouverner c’est prévoir, cela veut dire avoir une vision claire de la situation, aidé en cela par des conseillers soigneusement choisis. Le doute m’envahit. Et si vous étiez vraiment un petit bureaucrate qui n’a toujours su que naviguer dans les eaux de plus en plus troubles du PS. Et si vous n’aviez pas compris que la seule chance du PS est de repérer les talents nouveaux même s’ils ne sont pas exactement dans « la mystérieuse ligne » que vous déclarez suivre.
Et si vous teniez la promesse N° 41, au minimum, en aménageant la Loi Leonetti. Une majorité de Français sont d’accord là dessus. De quoi avez-vous peur ? Au moins vous auriez fait une chose importante dans le pays des droits de l’homme, ajouter à nos droits celui de mourir comme nous le souhaitons sans aucune obligation pour quiconque.
Je n’ai pas la souplesse du Marsupilami…je ne vais pas tarder à lâcher