J’ai trouvé amusant de mettre côte à côte ces deux citations de Winston Churchill et Christophe Colomb.
Je garde au fond de moi l’illusion de la possibilité d’un socialisme à visage humain.
Mais je suis lasse de voir ce terme utilisé n’importe comment.
Le socialisme, ce serait l’appropriation publique des moyens de production et leur redistribution selon les besoins (et les mérites ?), par le biais de groupes autogérés….Mais comment éviter que cette appropriation publique ne conduise à la toute puissance de l’Etat, à la corruption, à une forme de dictature … Personne n’a trouvé la solution pour le moment.
Je ne suis ni marxiste, ni politologue… Je suis une vieille dame qui mourra sans comprendre -entre autres- les génocides…
Se revendiquer de la possibilité du socialisme, c’est poser comme hypothèse que les êtres humains sont bons par nature et ne deviennent mauvais que s’ils sont maltraités par la société. C’est en partie vrai, c’est en partie faux.
Penser cela, c’est oublier la coexistence du bien et du mal en nous mêmes.
La citée socialisée-politique- doit gouverner en tenant compte de cette dualité (qui est aussi la sienne)
« Le régime politique n’est qu’un aspect de nous-mêmes…Le régime c’est nous, il n’est pas assis sur le vide, mais sur une chaise, la chaise c’est nous. Tout expliquer par la faute du régime nous a servi à nous absoudre de nos propres responsabilités…Nous nous comportons avec le régime comme s’il était venu par la mer…Le régime est un aspect de notre échec.. » (Kamel Daoud, interrogé par El Watan le 19 février 2017)
Il nous reste d’immenses choses à faire : Faire passer dans la réalité les grands principes établis par la révolution française entre autres, réguler le libéralisme par des accords mondiaux et last but not least : apprendre à s’empêcher de pencher du côté du mal.
On ne construit pas une société plus juste en refusant le dialogue, en ignorant son voisin, en méprisant tout ce qui est autre
Soyons réalistes, tentons d’obtenir de nous-mêmes l’impossible !