A la pertinence gracieuse de Chantal Thomas (Souvenirs de la marée basse, Le seuil, 2017) « :« La nageuse est un phénomène neuf et d’exception dans une histoire de l’humanité qui revient pour les femmes à une histoire de leur immobilisation, de leur identification imposée et plus ou moins assumée à des êtres de pudeur et de faiblesse, des créatures maladives qui ne peuvent que demeurer sur le rivage, empaquetées de jupons, de robes et de châles, protégées du vent et du soleil….Quant à se dévêtir et entrer dans l’eau, se tremper en entier, se mettre à nager et se diriger droit vers l’horizon, comblée de la douceur qui submerge, oublieuse de tout ce qui précède : pareille conquête se joue à l’échelle des siècles. Elle est loin d’être achevée. »
A la maturité précise de Alice Zenitzer (L’art de perdre) : » La plupart des choses que les femmes ne font pas ne leur sont mêmes pas interdites (terrasses, fumer, boire). On ne peut pas résister à tout. Moi je sais qu’ils ont en partie gagné parce qu’ils ont réussi à me mettre dans la tête que j’aurais préféré être un homme. » <( C'est Rachida femme artiste à Alger qui parle)