La vieille dame rodait dans l’un de ces magasins africains qui fleurissent dans Paris
Elle avait longtemps rêvé de porter ces vêtements colorés, gais, éclatants
La vendeuse la regardait avec un gentil sourire, lui offrant ses services
Mais la vieille dame avait parcouru le chemin vers l’exil qu’est la vieillesse
Elle caressait ces tissus flamboyants et savait que ce n’était plus pour elle
La nostalgie et une sorte d’amertume montraient leur vilaine bouille
Elle sourit à la vendeuse et lui dit : »C’est magnifique mais ce n’est plus pour moi! »
La gentille vendeuse ne la contredit pas