Je n’aime pas que l’on voue aux gémonies les journalistes. Mais parfois ils le méritent.
La couverture de la manif syndicale du 1er mai a été partiale, partielle et mensongère
En regardant en direct les reportages sur toutes les chaînes d’information continue, le téléspectateur ne voyait que les quelques morceaux de mobilier urbain en feu.
Rien sur la manif syndicale, sur les revendications, sur son déroulement etc..
Quid des 14000 (?) personnes qui semblaient accompagner les anars dans leur cortège ? Qui étaient-ils ? D’où sortaient-ils ? Etaient-ils là par hasard ?
Bizarrement le seul interview intéressant a été celui d’un jeune anar invisible qui a expliqué sa colère avec beaucoup de maitrise.
Il en est de même pour Le Plan Borloo pour les banlieues, essentiel, réclamé par tous les maires de banlieue, indispensable.
Sur la Deux, ASL répétait à l’envi : Mais qui va payer ?…. pendant que d’autres journaleux se moquaient de la recherche du vedettariat par Borloo, de son désir de pouvoir, du fait qu’il avait été reçu par Edouard plutôt que par Jupiter!
Cette information vaguement méprisante est une forme d’insulte à l’égard des gens qui vivent dans les quartiers, à l’égard des syndicats. Elle est indigne d’une démocratie.