Dans ma longue vie j’ai traversé diverses périodes : Ma période rouge celle de la révolte , du militantisme, des adhésions, des réunions, des manifs etc …..
Puis il y a eu la période blanche, celles des questionnements, des contradictions insolubles
il y a eu les périodes noires, celles des amertumes et du pessimisme
Bientôt octogénaire, voici revenue la période des saintes colères, des maudites colères sans doute inutiles, mais je suis née avec et je mourrai avec.
Elles ont le mérite de me maintenir dans une relative forme jusque là !
J’en fait ici une liste décousue. J’en reprendrai certains éléments plus tard. Il y en a de minuscules, il y en a de terribles. Les premières ne sont sans doute que l’embryon des secondes
–Les catégorisations trop rapides
-les enfermements dans une identité,
– Les identités meurtrières
– l’obsession du genre (gender!)
– les racismes
– l’antisémitisme
-Les querelles d’Ego
-l’absence de dialogue, les gens qui ne vous écoutent pas,
– les petits et grands chefs ou cheftaines,
-l’interdiction de montrer ses cheveux
-le gauchisme
– l’impolitesse, la grossièreté,
-les groupes de plus de trois personnes,
– l’absence de politique du logement social,
-la fabrication de lois dont on ne sait pas comment et par qui elles vont être appliquées
– les stéréotypes sur les femmes et les hommes
-les intellos et les idées à la mode comme l’identitarisme,
– le MOI JE,(ce que je suis en train de faire!!!!)
– l’impossibilité légale de l’interruption volontaire de vie
-l’absence de planification,
-l’interminable conflit israélo-palestinien et l’absence de volonté de dialogue
-toutes les formes d’exclusion contre les vieux, les gros, les handicapés, les pauvres,les riches, les moches, les blancs, les colorés, les homos..:
-les hommes qui ne foutent rien pendant que les femmes s’agitent,
-les faux amis
-la bureaucratie inutile
– les gens qui refusent d’aller au fond de l’autobus ou du métro
-les gens qui regardent leur téléphone au lieu de râler quand c’est nécessaire
– le traitement des migrants……etc etc
Les êtres humains sont à la fois bons et mauvais. Ce n’est pas simple. Mes colères sont souvent disproportionnées mais l’absence de colère qui se défoule anonymement sur la toile est pire.
J’y reviendrai
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