Invité de l’émission « C’ à Vous » sur France 5, pour son livre : »Une brève éternité », ce jeune intello de 70 ans, a fait la leçon aux vieux : il ne faut pas se résigner, il faut refuser de rentrer dans la catégorie des Invisibles et surtout c’est la dernière chance pour l’amour, le sexe parce que « vivre sans amour c’est ne pas vivre du tout. »
Merci Pascal . Une petite remarque, il n’y a pas que les vieux et les vieilles dans la catégorie des Invisibles.
Cette phrase sur la vie sans amour (sous-entendu sans sexe) m’a profondément choqué.
J’ai eu beaucoup d’amants mais je n’ai eu pendant presque soixante ans qu’un seul amour qui s’est envolé avec lui le 16 avril 2019.
Cet homme n’est plus là mais je ne cesserai jamais de l’aimer.
Alors selon vous Mr Bruckner, je sombre dans la catégorie des résignés? Je suis foutue puisque je n’aimerai plus jamais ?
N’est ce pas une vision un peu étroite de la vie, de l’amour ? Mettez-vous dans la case « morts-vivants » les gens qui n’ont jamais rencontré un être à aimer ? Peut-on aimer la vie sans aimer UN être humain ? Peut-on continuer à vivre après la mort de l’être aimé ?
Votre discours est censé être optimiste. Il n’est que narcissique.
Je ne me consolerai jamais de la mort de mon compagnon de vie mais tant que je suis indépendante , je veux continuer à nager, à regarder les couchers de soleil, les enfants, mon chat « passant parmi les livres », les bonheurs de mes proches, à me battre pour un monde moins dégueulasse (même si je n’y crois plus trop), à aider ceux que je peux encore aider. C’est aussi cela l’amour.
Et puis quand viendra la maladie, la dépendance, je veux décider du moment de ma mort .