Cela fait huit semaines que je propose mes services gratuits de juriste à une dizaine d’associations , notamment pour les femmes victimes de violences. Le plus souvent, je n’ai pas de réponse .
Heureusement que j’avais choisi d’être fonctionnaire. J’ai ainsi pu penser pendant 50 ans que je pouvais servir à quelque chose en étant payée chichement certes mais suffisamment tout en poursuivant de multiples bénévolats: revues, militantisme etc
Je me rends compte pour la première fois de ma vie de ce que représente physiquement le chômage : l’absence de reconnaissance, l’impression que l’on ne sert à rien, la remise en question de soi même, tout cela ajouté à l’invisibilité des vieux et surtout des vieilles
Et quand on sort de cet état parano, vient la colère et le questionnement : Y -a t-il plus de bénévoles que d’ayants droits ? Et pourtant je n’ai pas rêvé, dans les associations qui aident les gens, il faut compter des heures d’attente.
Alors pas besoin de bénévoles ou là encore, jeux d’Egos, de pouvoir, de relations ? Qui peut le dire. Pour un sociologue il y a là matière à recherche.
Si jamais d’autres juristes lisent ce blog…. je leur propose l’ouverture d’une boutique du droit comme dans les années 70, une sorte de petite entreprise (Uber/law?)
Pour me contacter, passer par l’Harmattan
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