« Je suis une mutilée qui continue à avoir mal à sa jambe amputée » (Roland Barthes)
La tristesse ne s’atténue pas. Simplement on vit avec.
Et on vit mal sans amour.
Avant, cette obsession de l’amour m’exaspérait. Maintenant, je la comprends.
Je pensais qu’aimer l’humanité, travailler pour qu’advienne la justice dans ce monde, était une raison de vivre.
C’était une illusion.
L’humanité n’est pas aimable.
Alors, Man lebt (on vit) et on se demande avec Roland Barthes (Le journal de deuil) : « Quelle barbarie de ne pas croire aux âmes, à l’immortalité des âmes! Quelle imbécile vérité que le matérialisme. »
A bientôt