En tant que bénévole dans une association de femmes, je reçois chaque semaine des femmes victimes de violences. Leur récit sur le comportement de leurs conjoint m’a fait penser …à Poutine.
Etrange. Et pourtant, il y a quelque chose de commun entre les auteurs de ces crimes et Poutine : la violence associée à de l’indifférence. Ces hommes ne tuent pas par amour. Ils ne supportent pas que leur pouvoir absolu sur leur propriété soit remis en cause.. Même s’ils les haïssent, elles leur appartiennent.
Le pouvoir sur la Russie appartient à Poutine et tous ceux qui veulent s’approprier, même une infime composante de ce pouvoir, doivent disparaitre dans des conditions d’une violence inouie.
Comparaison n’est pas raison. Mais peu importe. Poutine représente une sorte de quintessence du pouvoir patriarcal. Cette comparaison hasardeuse n’ignore pas bien sûr les autres composantes de ce régime dictatorial.
La persistance du pouvoir patriarcal fait beaucoup de dégâts dans le monde. Il serait absurde d’affirmer que la prise du pouvoir par les femmes changerait notablement cette situation. Mais un partage du pouvoir permettrait peut-être des changements.
Peut-être est-ce le pouvoir qui corrompt ? Il nous faut alors repenser à d’autres formes de gouvernance. Notre génération a échoué. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner.