« Il faut trois ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à écouter. » Confucius .

Mais il semble que pour certains, toute une vie n’y suffise pas !
J’étais seule l’autre après-midi devant mon poste de télé.
Ce n’était que C à dire, l’émission des Spécialistes en Tout
Le débat portait sur l’Angleterre et l’Europe.
L’un des intervenants, expert de son état, déclara : » De toutes manières l’Angleterre applique déjà les deux tiers de Shengen »
Ah bon, me dis-je , Quels deux tiers ?
L’animatrice demanda alors à l’expert : « Pouvez-vous préciser votre affirmation sur ces fameux deux tiers ? »
L’expert fit alors de grandes phrases sur la nécessaire action commune entre l’Europe et l’Angleterre
De Shengen, point.
Et l’animatrice le remercia chaleureusement.

C’est tout, ce n’est pas grave.
C’est juste un énième exemple de la difficulté du dialogue et de l’écoute. Comment peut-on avancer dans une discussion ainsi ?
Les lieux où il n’y a pas d’enjeux de fric sont particulièrement sujets à cette non-écoute : Associations,Partis, syndicats, amitiés mal foutues, colloques, Universités etc…

Et Zut, je zappe sur « Les Reines du shopping »

Et si l’on supprimait l’adultère ?

Lévitique : « Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. » C’était il y a plus de 2000 ans.

Article 212 du Code Civil rappelé par l’Officier d’état civil lors de chaque mariage : » Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance. »

Mieux encore, Pour les tribunaux, les manquements aux obligations du mariage ne peuvent justifier le divorce que s’ils ont un caractère outrageant et qu’ils rendent le maintien du lien conjugal intolérable.

Et si l’on avançait encore. Si l’on supprimait la notion d’adultère qui correspond à une falsification, en d’autres termes à un mensonge, à une tromperie. Un couple, comme toute société humaine ne devrait pas reposer sur la tromperie.
Le concept de fidélité peut alors être conçu comme le respect de l’autre qui passe par la sincérité, la loyauté, l’attachement profond, le fait de ne pas trahir, même en esprit. Si j’ai envie de faire l’amour avec un(e) autre, je le fais et je le dis à mon (ma) compagne. Certes cela peut signifier que je ne l’aime plus . Il faudra alors en tirer les conséquences. Mais si j’avais simplement envie de « connaitre » d’autres sensations, d’autres peaux, ou d’aller plus loin dans une relation.
Pourquoi la fidélité sexuelle constitue-t-elle encore dans l’imaginaire collectif cette montagne infranchissable ?
Désirer, faire l’amour, vivre des amitiés amoureuses alors même que l’on reste profondément attaché à la personne avec qui l’on vit, à condition de ne pas mentir, pourrait devenir une alternative joyeuse au couple monogame.
Pendant 30 ans de nos 54 années de vie commune, mon mari et moi avons vécu ainsi, faisant mentir l’idéologie monogame.

Personne n’est obligé à rien. La seule obligation morale est la vérité et l’égalité entre hommes et femmes.
Pendant que j’y suis j’aimerais bien que disparaisse du vocabulaire le terme : »Besoin sexuel » appliqué aux seuls mâles. Et si on le remplaçait par le terme « Désir » pour un autre être humain;

Pour les « besoins », la société moderne nous offre plein de gadgets, de vidéos super efficaces.

Cette révolution de la sincérité mettrait au chômage nombre de scénaristes, romanciers, comédiens etc. Ils se reconvertiront. Ils le font déja un peu.

Marre des communautés de semblables

Hors des communautés, des groupes de toutes sortes, l’individu singulier pense, agit sous sa seule responsabilité.
Et au garçon de café , au caissier du cinéma, à l’hôtelier, qui lui demandent sur un ton pincé : » Vous êtes seul(e) ? », il ne dit rien mais n’en pense pas moins.

Question à moi-même : et si j’affirmais cela par envie ? Parce que je ne ressemble pas à ces trois jeunes filles ravissantes ?
L’être humain, hors groupe, doit se poser des questions à lui même. Mais l’avantage, c’est qu’il peut se donner raison sans avoir à faire de concessions.

Comme disait Socrate : »La seule chose que je sais c’est que je ne sais rien. »

Migrants : Accuser l’Europe de crimes contre l’humanité est sidérant de bêtise

Un certain Monsieur Calame anthropologue de son état, éructe dans le Monde fr de ce jour : « Dénonçons le crime contre l’humanité commis contre les migrants. »
S’il s’agit de redonner des moyens à l’organisation de sauvetages en Méditerranée, on ne peut qu’être d’accord.

J’ai écrit dans un article récent de ce blog que l’absence de politique migratoire européenne est aberrante. La timidité de la gauche française à cet égard est stupide et peut avoir des conséquences dramatiques pour les migrants mais aussi pour la démocratie. La montée de l’extrême droite dont l’essentiel du programme est le rejet des « immigrés » le démontre amplement.

Mais passer d’un silence peureux à la dénonciation de crimes contre l’Humanité européens est absurde.
L’Italie et la Grèce, aidées par des ONG sauvent des migrants quand ils le peuvent. Ils ne les sauvent pas tous. Est-ce là une « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques , raciaux ou religieux. »
Certes, l’Europe peut mieux faire .Certes la France peut, à Calais notamment mais pas seulement, accueillir les migrants de manière plus respectueuse et plus humaine.
Mais qui commet des crimes contre l’humanité ? Les gouvernements syriens, érythréens, certaines factions en Somalie ou au Soudan, les passeurs notamment en Libye, mais aussi certains migrants qui jettent à la mer des compagnons d’infortune chrétiens, mais aussi certains gouvernements corrompus en Afrique noire qui empêchent une majorité de leurs ressortissants d’avoir une vie digne, mais aussi L’EI ou Boko Haram…Il s’agit bien dans leurs cas de « meurtres, réduction en esclavage, transfert de populations, torture, viols, esclavage sexuel, commis dans le cadre d’une attaque généralisée lancée contre toute population civile. » C’est la définition des crimes contre l’Humanité contenue dans l’article 7 du Statut de Rome.
Ce sont ceux qui commettent ces crimes qu’il s’agit de dénoncer.

L’Europe commet-elle ces crimes contre les migrants ? Non. L’énoncer c’est tenir un discours tiers-mondiste stérile et participer de l’apathie générale en matière d’amélioration ( réformiste) du sort des migrants dans les différents pays européens et notamment en France.
Tout discours excessif, toute parole non contradictoire sur des sujets aussi graves est une forme de crime contre la lucidité, au nom d’une idée simpliste : quoiqu’il fasse, l’Occident a tort.
Certains vont plus loin : ils élaborent des théories du complot pour conforter cette idée unique et centrale: l’Occident, Etats-Unis en tête est mauvais et les Autres sont gentils et forcément non exploiteurs de leur propre peuple !

La politesse

François Begaudeau a écrit un livre amusant sur l’impolitesse dans le milieu littéraire : attachés de presse ou critiques qui n’ont pas lu votre livre, public à la recherche de celui qui est CONNU etc…
Nous avons tous besoin de reconnaissance. Ne pas l’avoir fait mal à notre ego. Paradoxalement, c’est pour cela que J’aime bien ce blog de l’Harmattan sans commentaires. Il y a des gens mystérieux qui y jettent un coup d’oeil. Ces lecteurs anonymes ne peuvent ni me féliciter, ni m’injurier et c’est très bien comme cela.
J’ai cependant une certitude : à une exception près mes amis ne lisent pas mon blog. J’ai pourtant essayé soit de leur envoyer le lien soit de leur signaler tel ou tel article qui pourrait les intéresser. Non, ils tiennent bon. C’est comme si une force puissante les empêchait d’y accéder.
Il y a même un jeune homme de ma famille ( à qui j’avais envoyé l’ article sur ma judéité (paru dans le journal La Croix) pensant que les conséquences d’une enfance juive pendant la 2° guerre mondiale, pourraient l’intéresser dans une époque de nouveau confrontée à l’antisémitisme), qui a eu le courage de me dire – alors que je le relançais- ce que d’autres pensent sans doute : » Quel égoïsme ! Je t’emmerdes, plutôt deux fois qu’une. »
Une telle violence interroge le pauvre blogueur solitaire, qui doit reconnaitre qu’il a du mal à lire…les blogs des autres !
Pourquoi sommes nous allergiques aux écrits ou aux tableaux… de nos proches -non célèbres- alors que nous nous vantons d’avoir lu tel ou tel livre d’un auteur connu, même s’il est insipide ?
Je laisse au brillant La Rochefoucauld le soin d’émettre une hypothèse : »Il y a deux sortes de curiosité : l’une d’intérêt, qui nous porte à désirer d’apprendre ce qui peut nous être utile; et l’autre d’orgueil, qui vient du désir de savoir ce que les autres ignorent. »

Tout cela est à considérer avec distance et humour, comme la vie en général.

L’Immigration est un vrai sujet politique.

A droite et à l’extrême droite, elle est au centre des débats.
A gauche et à l’extrême gauche, on aborde le sujet avec timidité, de peur de ne pas être politiquement corrects.
Ce silence est une grave faute politique qui favorise la montée de l’extrême droite et de la xénophobie.

1 – Remettre les chiffres dans leur contexte mondial :
– Les réfugiés : Environ 50 millions de personnes sont déplacées contre leur gré aujourd’hui sur notre planète. La moitié sont des enfants. 86% de ces réfugiés vivent dans des pays en voie de développement. 14% tentent leur chance dans les pays développés.
Environ 400000 personnes ont demandé l’asile dans les 28 Etats membres de l’UE. Parmi eux, 123000 l’ont demandé en Allemagne, 60000 en France et 60000 en Suède. En Europe le taux de rejet des demandes d’asile est d’environ 66%. Il est de 83% en France Chaque année la France accepte environ 10000 réfugiés sur son territoire alors que plusieurs millions de Syriens, Erythreens, Soudanais, Irakiens, Congolais, Nigerians… sont chassés de leurs pays par des guerres et des massacres inter-religieux, interethniques etc

Les immigrés en situation régulière en France
– Selon l’INSEE, les immigrés sont des personnes nées étrangères à l’étranger et venues s’installer en France. Ils sont 5600000 en France dont 2300000 sont français (soit 41%) et 3300000 étrangers (soit 59%). Leur histoire a été marquée par les migrations.
Sur ces 5600000 immigrés, 3900000 vivent en France depuis au moins une décennie.
Le pourcentage d’immigrés en France est passé d’environ 2% en 1911 à 9% en 2012.
Au total un cinquième de la population française est soit née à l’étranger, soit née ‘au moins d’un parent étranger.

Les étrangers en situation irrégulière en France
: ils seraient entre 200000 et 400000. Déboutés du droit d’asile dans l’impossibilité de rentrer dans leur pays, immigrés économiques, femmes fuyant les violences.35000 d’entre eux ont été régularisés en 2013, pour des raisons familiales majoritairement. Les régularisations au titre du travail n’ont concerné que 2000 personnes.

Ces étrangers posent-ils des problèmes réels :
Les chiffres ne montrent aucun « envahissement » de la France. Par contre la concentration de populations étrangères ou d’origine étrangère, souvent pauvres, dont une partie minime mais visible tombe dans la délinquance pose un vrai problème qu’il faut nommer et tenter de résoudre, non pas par l’assimilation mais par plus d’intégration à la société française.
Cette intégration-qui ne doit pas nier la culture d’origine- peut prendre du temps. Les Polonais, les Italiens et les Espagnols, qui ont migré dans la première moitié du XX° siècle sont-ils considérés comme français par les militants frontistes ?

Ces immigrés ont-ils un coût ? D’une part, ils alimentent le travail au noir, ce qui constitue un cout indirect pour le pays mais un revenu direct pour les patrons qui les emploient.
Ils bénéficient en outre de l’Aide médicale d’Etat qui leur permet de se faire soigner et d’avoir des médicaments sans frais.L’AME évite les épidémies ou l’aggravation de certaines maladies.

A ces problèmes réels, on peut ajouter des problèmes secondaires comme la gêne causée notamment par l’habillement et la nourriture de certains musulmans (qui ne sont pas tous Arabes) . Pour être secondaires, ils n’en sont pas moins existants.

A moins de construire des murs autour de la France, on voit mal comment empêcher les arrivées de migrants prêts à mourir pour fuir des situations dramatiques d’ordre économique ou politique. Il faut donc gérer ces problèmes. Il faut en parler. Ils doivent faire l’objet de politiques nationales, européenne et mondiale.
Mais qui a la solution pour empêcher la guerre en Syrie ou au Soudan ou la dictature meurtrière en Erythrée par exemple ?
S’il faut tenter d’agir dans les pays de départ avec probablement peu de succès, l’action la plus importante est à faire dans nos pays. Elle est d’ordre psychologique, comme par exemple se mettre à la place de ces errants qui n’ont qu’une vie, comme nous, et veulent la vivre le moins mal possible et les accueillir sur des bases juridiques claires et égales pour tous. Tenter d’avoir une politique migratoire européenne qui permette de répartir ces hommes et ces femmes entre les pays européens, en fonction de leur langue, de leurs qualifications. Il faut aussi probablement que des associations d’immigrés se créent dans les pays d’origine et dans nos pays pour prévenir ces migrants de ce qui les attend ou ne les attend pas en Europe. Tout n’est pas de la responsabilité des pays d’accueil.

« La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais elle peut en prendre sa part » avait dit courageusement Michel Rocard. Tous ceux qui le lui reprochent sans présenter de solutions viables pour accueillir correctement les immigrés aident à la montée de l’extrême droite, de la xénophobie, voire du fascisme.
Qui peut ignorer cette caractéristique fondamentale de la condition humaine : le refus de celui qui est Autre, à priori, sa constitution en bouc émissaire. On ne combat pas cette dérive par des mots mais par des actes et des politiques cohérentes et planifiées.

Passeuses de vie

MANIFESTE : LES PASSEUSES DE VIE

NOTRE VIE NOUS APPARTIENT

Des affaires récentes en Italie, en Espagne, ont à nouveau soulevé la question de la liberté de choisir sa mort. L’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) va bientôt publier un Livre blanc et interpeller les candidats à la présidence de la République française sur leurs propositions pour la fin de vie. Des pays européens, la Belgique, la Hollande, ont eu le courage d’affronter le problème à travers des lois autorisant sous conditions l’euthanasie. En France, une loi hypocrite, la loi Leonetti, du 22 Avril 2005, prône le « laisser mourir » . Imprégnée d’interdits religieux, elle n’ose aborder de front le problème de la mort, systématiquement éludée dans notre société et renvoyée à des solutions hospitalières pratiquées dans la plus complète anarchie et créant une inégalité devant la mort et la souffrance. En fait elle décharge les médecins de leur responsabilité en les autorisant à « laisser mourir de faim et de soif » les patients, une fois débranchés.

Intolérable la cruauté qui accule ceux et celles qui veulent en finir avec la vie à recourir à des moyens violents, défenestrations, recours à des sacs en plastique pour étouffer, saut du haut de falaises, pendaison … Et à vivre leurs derniers moments dans la solitude et la honte. Qu’en est-il de la fameuse compassion chrétienne ?

Intolérable le déni de la liberté individuelle qui sous-tend ce refus de prendre en compte le choix de chacun à décider de sa vie et de sa mort quelques qu’en soient les raisons. Il représente une des poches de résistance les plus tenace à l’émancipation de l’individu, censée être la caractéristique de notre temps.

Les signataires de ce Manifeste se situent résolument dans la lignée des combats pour la laïcité et la liberté de disposer de sa personne, dont la dernière conquête fut celle de la contraception et de l’avortement libres.

La possibilité de décider de sa fin consacre le sujet dans son humanité à double titre. Elle est l’expression la plus achevée d’un libre-arbitre dégagé des interdits collectifs et d’une peur irraisonnée de la finitude. Elle affronte l’idée de la mort et assume ses responsabilités face à elle. Elle procède le plus souvent d’une longue préparation – « Vivre c’est apprendre à mourir » Montaigne – qui entraîne pour celles et ceux qui le souhaitent sérénité face à la mort. Cette possibilité n’est en aucun cas une obligation comme le prétendent les opposants à la liberté de choix, dans une regrettable confusion.

Notre propos n’est pas tant de revendiquer une loi que de poser les exigences suivantes à la collectivité dont nous sommes partie prenante.

Nous affirmons qu’il n’y a pas de «raisons» à fournir pour décider de mourir (maladie grave, handicap, grande vieillesse…) Chacun(e) est libre de décider des siennes, sans jugement ou interventions extérieures.

Nous demandons que soit facilitée l’information sur les moyens et les méthodes les plus fiables d’en finir. C’est le devoir élémentaire d’assistance à personne en souffrance.

Nous exigeons la fin des poursuites pour toute personne – médecin, soignant ou autre – ayant aidé et accompagné quelqu’un dans son ultime choix.

Nous déclarons être prêt/es à nous procurer les moyens les plus adaptés à cet objectif et à porter assistance à ceux et celles qui nous le demanderaient.

Régine Dhoquois, Juriste et sociologue, Université de Paris VII
Andrée Michel, Sociologue, Directrice de recherches honoraire au CNRS, auteure
Anne Zelensky, Professeure agrégée, auteure, Présidente de la Ligue du Droit des Femmes

A-t-on encore le droit d’être athée dans ce pays ?

Hier nous étions une centaine devant l’Assemblée nationale au moment où commence la discussion du projet de loi sur la fin de vie à l’Assemblée nationale, à dire notre colère contre une demi mesure, qui n’autorisera toujours pas LES SEULES PERSONNES QUI LE SOUHAITENT à finir leurs jours dignement.

Manifestation de l'ADMD du 10 Mars 2015

Manifestation de l'ADMD

Nous avons dit : « je suis Charlie » le 11 janvier 2015 : cela voulait dire, je suis libre de m’exprimer, de vivre et de mourir comme je l’entends.Personne et surtout pas les religions établies ne sont autorisées à m’empêcher de choisir ma mort dans la mesure où cette liberté ne nuit à personne.
Photo prise le 11 janvier 2015

Or Le bien-pensant journal Le Monde publie dans son numéro du 10 Mars 2015 un Manifeste signé par : P. Barbarin (catholique), F. Claveiroly (protestant), H.Korsia (Juif), M. Moussaoui(Musulman) où ils déclarent notamment :« Nous lançons un appel commun, inquiet et pressant, pour qu’une éventuelle nouvelle loi ne renonce en aucune façon à ce principe fondateur : toute vie humaine doit être respectée spécialement au moment où elle est le plus fragilisée. »

Au secours, ils reviennent. Nous sommes nombreux à être athées, laïques et à vouloir finir nos jours, le plus sereinement possible, entourés par nos proches. Nous sommes nombreux à ne pas vouloir faire subir à ceux que nous aimons les horreurs d’une accablante fin de vie.

Nous avions rédigé il y a quelques années avec Anne Zelinsky et Andrée Michel un manifeste pour une fin de vie choisie. Il est toujours d’actualité. C’est l’article qui précède : Passeuses de vie