C’est nouveau, ça vient de sortir.
Cela s’appelle : Communication des motifs de la décision implicite de refus de séjour! Tout un programme
Vous êtes immigré et vous demandez une carte de séjour sur tel ou tel motif contenu dans la loi.
Vous attendez six mois, un an, deux ans.. Rien ne se passe.
Vous allez voir un avocat ou une association qui vous aide à demander communication de la décision prise…et l’interessé reçoit « explicitement » les motifs « implicites » du refus de séjour.
L’explicite se réduit à trois croix dans trois cases : situation familiale, situation professionnelle, existence d’aspects exceptionnels ou humanitaires . Si vous êtes célibataire, sans activité professionnelle et ne relevant pas d’une situation exceptionnelle (?), circulez.
L’aspect positif, c’est que vous n’êtes pas tenu de quitter le territoire français. Vous êtes tout simplement condamnée à errer sans papiers, sans travail et sans recours possible. Car comment faire un recours (même si la possibilité en est indiquée sur le document) contre trois croix.
Un exemple : une jeune fille de 20 ans arrivée de Haiti à 16 ans, scolarisée en terminale, sans famille en Haïti, hébergée par sa soeur en France a reçu ce « machin ». Elle est effectivement célibataire, sans situation professionnelle et ne justifie pas d’une situation exceptionnelle au regard de la préfecture.
Les nouveaux Préfets de Paris et de Seine-Saint-Denis ont trouvé cette formule pour contourner le droit des interessés de saisir les tribunaux.Il s’agit d’une atteinte grave à l’universalité des droits de l’Homme.
Cette jeune fille ne rentrera pas en Haïti. Elle viendra s’ajouter aux milliers d’errants sans statut. L’Immigration clandestine continuera à croitre.
Bravo à Messieurs les Préfets nommés par la gauche.
Monsieur Hollande, on est 12% à se « cramponner » mais on pourrait lâcher …
Monsieur le Président, comme vous l’aviez dit avec humour, nous sommes quelques uns à nous cramponner et à tenter de vous soutenir.
Mais, pour ma part, le coup des impôts qui ne vont plus augmenter, c’est la goutte de trop. Je ne sais pas s’il faudra les augmenter ou non. Mais ce que je sais, c’est qu’un chef d’Etat ne s’engage pas sans s’être assuré de la faisabilité de ce qu’il dit.
Si vous respectez les Français,il faut cesser de raconter n’importe quoi : que les filles enlevées par Boko Haram ont été libérées, que les impôts ne vont plus augmenter, que la croissance est pour demain etc…Couac, couac, couac.
Gouverner c’est prévoir, cela veut dire avoir une vision claire de la situation, aidé en cela par des conseillers soigneusement choisis. Le doute m’envahit. Et si vous étiez vraiment un petit bureaucrate qui n’a toujours su que naviguer dans les eaux de plus en plus troubles du PS. Et si vous n’aviez pas compris que la seule chance du PS est de repérer les talents nouveaux même s’ils ne sont pas exactement dans « la mystérieuse ligne » que vous déclarez suivre.
Et si vous teniez la promesse N° 41, au minimum, en aménageant la Loi Leonetti. Une majorité de Français sont d’accord là dessus. De quoi avez-vous peur ? Au moins vous auriez fait une chose importante dans le pays des droits de l’homme, ajouter à nos droits celui de mourir comme nous le souhaitons sans aucune obligation pour quiconque.
Je n’ai pas la souplesse du Marsupilami…je ne vais pas tarder à lâcher
Manifeste du « Hutu modéré ».
800000 Tutsis et « Hutus modérés » ont été massacrés en 1994 au Rwanda par des Hutus fanatisés.
Ce terme, « Hutu modéré » appelle une réflexion que Guy (Dhoquois) et moi-même avions commencé à mener à la fin des années 90.
Nous nous sentions proches des « Hutus modérés », et plus généralement de tous ceux qui dans les périodes de fanatisme passionnel tentent de continuer à faire preuve de lucidité, de calme, de raison.
Nous avions alors commencé à écrire ce Manifeste du « Hutu modéré ».
1/ Il pense qu’il est un être humain, ni Hutu, ni Tutsi
2/ Il en conclut que personne ne l’attaquera puisque lui-même n’attache aucune importance à sa qualité de Hutu
3/ Certains de ces Hutus pensent qu’ils n’ont pas à se mêler d’un conflit que ne les concerne pas
4/ D’autres estiment qu’ils pourraient être un recours en cas d’affrontements entre extrémistes ou entre communautés
Mais Tous se trompent : Leurs efforts de conciliation leurs valent la haine des Tutsis parce qu’ils le veuillent ou non, ils SONT Hutus
Ils se font également haïr des Hutus identitaires qui les considèrent comme des traitres.
Remplacez Hutu modéré par musulman laïque, marxiste non léniniste, patriote non nationaliste…etc et vous aurez l’une des problématiques historiques les plus communes et l’une des questions fondamentales qui se pose à nos sociétés contemporaines.
Dans des contextes historiques passionnels la parole du « Hutu modéré » n’est pas audible.
A suivre
Clown = Farceur = humour
Transformer les clowns de notre enfance en monstres agressifs montre une absence d’humour presque douloureuse.
Il y a des mythes éternels que l’on ne travestit pas impunément.
Ces imbéciles qui aiment faire peur en se déguisant en clowns cruels n’ont rien compris aux films d’horreur, ni à Halloween, ni à la signification profonde du cirque : une représentation du monde drôle, triste qui transcende le bien et le mal.
On pourrait traiter ces jeunes cons par le mépris si l’on n’y sentait les prodromes d’une vision sinistre de la condition humaine.
SAMBA : Allez le voir , vous ne le regretterez pas
Le journal Le Monde s’autorise à dire ce qui est politiquement correct en titrant : « Faut-il aller voir Samba ou Bande de filles ou… »
Quelques brillants intellos « de gauche »(Télérama, Le Masque et la Plume…) qui pour la plupart ne connaissent rien aux problèmes des migrants sans papiers en France ont décidé que Samba, le film de Olivier Nakache et Eric Toledano, les auteurs du très bon et très rémunérateur « Intouchables », n’était pas A VOIR.
Heureusement, comme pour « Intouchables », le public semble leur donner tort. Tant mieux
Parce que Samba est une comédie drôle, où l’on ne s’ennuie que quelques minutes (ce qui devient rare au cinéma) et qui accomplit l’exploit de donner à voir la plupart des violences subies par les migrants sans papiers ici et maintenant : Queues interminables dans certaines préfectures, incompréhension des procédures et du langage juridique (par exemple il y a cette scène drôle, terrible et poétique où une policière dit à Omar Sy qu’il est obligé de quitter le territoire français mais qu’il peut quitter le Centre de rétention. Il se met alors à courir derrière un avion en criant : »Attendez-moi, je dois quitter… »), brutalité du travail au noir, insalubrité des logements , incompréhensions d’ordre linguistique…etc.
En tant que bénévole à la Cimade depuis 7 ans, pas vraiment flattée par la scène de la permanence où j’ai cependant beaucoup ri parce que j’y ai reconnu des situations vécues, je souhaiterais que beaucoup de gens aillent voir ce film qui ne prétend pas tenir un discours politique mais montrer des situations individuelles dramatiques et casser ainsi cette vision globalisante du débat politico-médiatique sur l’immigration.
Les acteurs, (avec une mention particulière pour Charlotte Gainsbourg qui fait preuve d’un talent comique aidée en cela par d’excellents dialogues), sont tous excellents.
Allez le voir si vous aimez rire et pleurer et aussi vous informer.
Mourir dans la dignité en France : un témoignage
Nicole Boucheton était vice-présidente de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).
Elle est allée mourir en Suisse. Elle avait 63 ans. Voici sa dernière lettre :
» Je suis atteinte d’un cancer du rectum. Lors du diagnostic, le seul traitement curatif était chimio, tomothérapie puis chirurgie : colostomie. J’ai refusé la chirurgie car trop mutilante: l’anus artificiel qui me condamnait à une vie dans des conditions que je juge, pour moi-même, dégradées et inacceptables, limitant considérablement mes activités, activités qui font ma vie. J’ai accepté les traitements de chimio et tomothérapie. J’ai obtenu un répit de cinq mois. puis ce fut la récidive. Risquant une occlusion intestinale d’un moment à l’autre, les médecins ne m’ont donné qu’un seul choix, l’hospitalisation pour y pratiquer des soins de confort.
VOUS AVEZ DIT LIBERTE ?
Alors j’ai pris contact avec une association suisse afin d’y pouvoir faire un autre choix, celui d’un départ rapide puisque ma seule issue était la mort.
Cela demande beaucoup d’argent : la prise en charge elle-même, le voyage, l’hébergement sur place lorsqu’on vient de loin.
Ajoutez à ceci le fait d’être encore capable physiquement de se déplacer.
VOUS AVEZ DIT EGALITE ?
Lorsque je demandais aux médecins si je pouvais compter sur une espérance de vie d’au moins un mois et demi, le temps moyen pour régler les problèmes administratifs auprès de l’association, ils m’ont répondu : »Je ne peux pas vous dire…ça dépend… »
Manque de sincérité, de franchise, de courage.
VOUS AVEZ DIT FRATERNITE ?
C’est en Suisse que j’ai rencontré ces trois valeurs qui sont pourtant celles de la République française. Merci à ce pays juste et compassionnel. Et bien sûr, la solidarité je l’ai rencontrée auprès de mes amis de l’ADMD qui ont tout fait pour faciliter mes démarches.
L’engagement 21 du Président Hollande, non tenu, qui s’enlise dans sa mise en place de missions et rapports successifs verra-t-il le jour? J’aurais aimé en profiter et ne pas avoir à m’exiler en Suisse. J’en veux à ce Président en qui j’avais confiance en lui donnant ma voix. Mais je sais que mes amis militants et les 92% de Français favorables à une loi de liberté qui permet à chacun de choisir sa fin de vie ne baisseront pas les bras et que la victoire est proche. » Nicole Boucheton
Dans le document transmis par l’ADMD, Jean-Luc Romero, Président de l’ADMD, signale l’ultime humiliation post-mortem subie par Mme Nicole Boucheton : Ouest-France (qui annonce pourtant les offices religieux) a refusé de publier le faire part de décès qu’elle avait elle-même rédigé. Ils ont invoqué un devoir de neutralité!
Cours camarade, le vieux monde est devant toi.
Mort aux cons ! Vaste programme
1 – Comme d’habitude, le facteur n’a pas daigné monter le colissimo qui nous était destiné. Il a indiqué comme motif un mystérieux « pdl » ?
Passant devant ma poste, j’interroge l’employé qui accourt (vous avez remarqué comme ils accourent depuis la privatisation). Je lui demande pourquoi le facteur n’est pas monté au 2° étage avec ascenseur et ce que veut dire « pdl ». Sans doute farouchement attaché à son entreprise et manifestement désireux que rien ne change, il me fusille du regard et répond : »Ici, nous n’avons rien à voir avec les facteurs. » Ah bon.
2 – Tous les mois environ la télé tombe en panne. Un dépanneur nous a indiqué que dans ces cas là, la solution était simple : monter au 6° étage, regarder si le voyant vert est allumé dans une espèce d’armoire électrique et dans le cas contraire, descendre au Rez de chaussée , ouvrir l’armoire électrique et appuyer sur une sorte de disjoncteur marqué « télé ». Et tout remarchait. Mais çà, c’était avant, quand des ouvriers faisaient des travaux dans l’appartement du rez de Chaussée.Ils étaient souvent là, souvent tard le soir et surtout ils ont fait des travaux pendant environ deux ans dans cet appartement de 30m2. La porte où se trouve le grand boitier électrique était donc ouverte ou tout au moins ouvrable grâce à eux.
Et puis, ils sont partis. (J’en profite pour signaler que l’appartement en question dans le 12° arrondissement n’est toujours pas loué et ce depuis plus de quatre ans). Et avec leur départ, les emmerdes avec la télé ont commencé. La porte menant à l’armoire électrique a été définitivement close, sans que personne dans cet immeuble sans gardien (les normes parait-il) n’en possède les clés.
Entre temps, la RIVP a réorganisé ses services. Il faut que ces gens travaillent en paix. Il leur faut donc éviter tout rapport ennuyeux avec leurs locataires. Ils ont donc mis en place un seul numéro de téléphone pour les atteindre sans les déranger.
Scénario type :
Le locataire : Bonjour, notre télé est…
Interlocuteur : Nom, prénom, adresse
Locataire : Ok…La télé est en panne et il faut juste rétablir le contact…
Interlocuteur : Veuillez répéter votre nom… Je préviens nos services techniques.
Locataire : Mais je vous dis qu’il faudrait juste que les locataires aient un moyen d’accéder à l’armoire électrique..
Interlocuteur (vaguement énervé) : Je ne suis pas technicien. Il faut que le service technique établisse un bon de commande…etc
Trois coups de téléphone plus tard, trois jours plus tard, le bon de commande a du venir en catimini appuyer sur le disjoncteur, ça remarche.
J’ai croisé un locataire dans l’ascenseur à qui j’ai demandé si sa télévision marchait. Non, a-t-il dit. Mais je n’ose plus téléphoner, ils me traitent comme si j’étais débile. Vive les bailleurs sociaux et vive le choc de simplification.
La consommation excessive de fauteuils peut être frustrante

Je ne veux point parler ici des conséquences fâcheuses de la station assise sur nos organismes.
Au contraire, depuis que je suis « tamaloù », je cherche un fauteuil ou mes vieux os reposeraient dans une paix relative. J’ai essayé le fameux stressless à la dénomination fallacieuse, le fauteuil Voltaire trouvé dans un vide-greniers pour (presque) rien et j’ai enfin trouvé l’élu (ci-dessus), copie d’un célèbre designer. J’y coulais des heures heureuses jusqu’à ce que mon chat y prenne ses quartiers 24h sur 24
Juste le temps d’enlever les poils, d’aller les jeter et le revoilà. Recroquevillée sur le stressless, je regarde mon fauteuil-cygne avec amour et je m’interroge sur les dangers du consumérisme et l’étrange savoir des chats.
Petit manuel de survie dans un groupe
Pour moi, c’est trop tard mais pour vous, mystérieux lecteur, mon expérience douloureuse peut vous servir à gravir les échelons vers LE POUVOIR dans l’Association Truc-muche qui milite pour l’abolition des crottes de chiens à Petaouchnok en passant par les associations humanitaires, et gloire suprême, dans les partis politiques.
Si l’on veut renouveler le personnel politique, il faut que des gens intelligents, sensibles s’y collent.
1/ Parlez même si vous n’avez rien à dire et même si vous n’avez rien à rajouter à ce qu’a dit le précédent intervenant
2/ Ne vous sentez pas mis en cause personnellement si personne n’écoute ce que vous dites (c’est particulièrement valable pour les femmes). Attendez d’être avec vos proches et vengez-vous sur eux.
3/ Repérez les gens importants et faites comme David Assouline, suivez les systématiquement
4/ Si vous pensez que le processus de décision n’est pas vraiment démocratique, ne le dénoncez pas publiquement.
5/ Si vous vous ennuyez ferme, pinaillez sur la décision fondamentale à prendre même s’il s’agit de changer la disposition de la tribune et que vous en foutez éperdument.
6/Ne vous mettez jamais à dos les chefs autoproclamés. Soyez toujours du côté de la force même si elle vous donne la nausée
7/ Evitez d’être du côté des faibles, des paranos, de ceux qui pensent que personne ne les comprend.
8/ Exprimez-vous de manière simple (voire simpliste) car vous savez que vos interlocuteurs sont moins intelligents que vous
9/ N’insistez jamais sur les contradictions. Le pouvoir a horreur des impasses qu’elles peuvent générer à court terme.
10/Acceptez les injures avec la distance et l’humour nécessaires. Pleurez quand vous serez seuls
Vous pouvez compléter cette liste
Mais sachez que si vous appliquez ces conseils, vous irez loin et ne me demandez surtout pas ce que veut dire Loin !
Hollande: pourquoi tant de haine ?
Sans doute, n’aviez vous pas assez travaillé sur l’état de la France avant d’arriver au pouvoir. Vous n’êtes pas le premier.
Sans doute, le choix de Jean-Marc Ayrault était-il raisonnable, mais cet honnête homme n’est guère charismatique. Vous vouliez être un président normal et vous avez choisi un Premier ministre normal.La normalité n’est pas vendeuse, en particulier pour une presse qui pratique de plus en plus le lynchage médiatique.
Sans doute, n’avez-vous pas mesuré la gravité de la crise traversée par tous les pays occidentaux dans le cadre d’une mondialisation peu régulée. C’est une faute.
Sans doute, avez-vous été obligé de reculer sur certaines réformes de manière un peu lâche. Mais fallait-il laisser le désordre s’installer ?
Sans doute n’avez-vous pas présenté un programme pour la France, compréhensible, chronologique et tenant compte des urgences, ce que l’on appelait autrefois un Plan, « l’ardente obligation » selon De Gaulle.
A titre personnel, je vous en veux de ne pas avoir commencé par les réformes concernant les plus faibles : logements d’urgence, logements sociaux, Aide ciblée aux PME, TPE, celles qui embauchent, politique de formation et d’apprentissage qui ne soit pas une ènième usine à gaz, réforme de la loi Leonetti.
Mais tout cela n’a rien d’exceptionnel. On pourrait en dire autant de vos prédécesseurs de gauche comme de droite qui agissaient pourtant dans une conjoncture économique moins apparemment grave.
Alors pourquoi suscitez-vous tant de haine ?
J’avance des hypothèses dans le désordre : vous êtes un peu gros, vous manquez d’élégance, vous êtes un séducteur peu séduisant. Il parait que vous êtes autoritaire mais ça ne se voit pas, vous paraissez faible et vous refusez même parfois qu’un domestique de la République vous tienne un parapluie au-dessus de la tête. Vous êtes un homme blessé par vos échecs. On tire rarement sur les hommes forts. On les admire ou on les craint. Certains de vos ministres, que vous aviez conservés par souci de synthèse politique, vous ont traité par le mépris. Ils ne méritent aucun respect. En un mot vous n’êtes pas swag !
Quelques soient les raisons de cette haine, elle est pitoyable et stupide.
Le socialisme/communiste a connu une défaite historique. La social-démocratie que le PS aurait dû assumer depuis longtemps semble être la seule voie possible dans un monde où le capitalisme sauvage règne en maître.Peut-être un jour inventerons-nous un socialisme à visage humain. Ce n’est ni Mélenchon, ni Laurent, ni Besancenot (englués dans un gauchisme de dénonciation sans programme de gouvernement alternatif) qui l’inventeront.
Vous avez choisi la seule voie possible : tenir, continuer une politique qui tente de pousser les entreprises à investir, les syndicats à négocier. Vous vous heurtez à des rigidités qui plombent la société française depuis des décennies. Vous tentez de simplifier. Que faire d’autre que de tenter de faire repartir l’économie sans trop toucher à la protection sociale. Ces Français si haineux à votre égard, mesurent-ils les régressions qu’ils subiront sans doute quand la droite reviendra au pouvoir.
Cette haine me dégoute. Vous ne méritez ni excès d’honneur ni indignité.
Vous êtes à l’image du personnel politique, trop coupés de la vie réelle, bureaucrates, qui s’auto-désignent et s’enferment dans des partis où le « pouvoir » est interdit de fait à tous ceux qui s’éloignent un peu trop de ce portrait robot.
Cette vie politique n’est certes pas excitante. Comme disait le grand Churchill, » La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». La démocratie dispose d’une presse libre qui peut choisir d’insister sur les difficultés et les contradictions au lieu de dénoncer sans nuances. La démocratie permet aux citoyens que nous sommes d’essayer de faire preuve de dynamisme, d’inventivité, de propositions cohérentes.
Mais il est plus facile de taper sur un bouc émissaire, d’être dans la dénonciation simpliste, le repli, la défense étroite de ses intérêts.