Au-delà du capitalisme, quelles civilisations ?

La très longue histoire de l’humanité pour éclairer son devenir.

Le capitalisme domine le monde, mais il le détruit en même temps. Par essence prédatrice, l’économie-monde sur laquelle il règne ne survit aujourd’hui que par la destruction des richesses et un dramatique accroissement des inégalités.

Comment sortir de l’impasse actuelle ? Face à cette question majeure du début du troisième millénaire, Nicolas Laurenceau propose une approche pour le moins originale. Dans son livre Au-delà du capitalisme, quelles civilisations ?, aboutissement de longues années de réflexion personnelle et collective, il nous invite à prendre du recul et à resituer la période actuelle dans la très longue histoire de l’humanité.

Cette histoire peut être divisée en deux Grandes séquences. La première commence il y a quelque trois millions d’années, quand émergent ces espèces de primates qui, en concevant leurs outils, développent une nouvelle conscience du monde. La seconde naît avec l’agriculture ; au fil des siècles, l’humanité y prend conscience de son universalité.

Franchir le « mur du néolithique »

Dès lors, le capitalisme apparaît pour ce qu’il est : un simple temps de la deuxième Grande séquence de l’humanité. La modernité qu’il est censé porter est enfermée dans un présent stérile, qui occulte tant le passé que le futur. Sortir du capitalisme suppose de franchir ce que Nicolas Laurenceau nomme le « mur du néolithique », en inventant les bases d’une troisième Grande séquence à venir.

Aujourd’hui, il ne s’agit pas d’espérer un « grand soir » où tout basculerait. Mais on peut repérer, dans le buissonnement actuel des expériences humaines, celles qui portent en germe cette troisième humanité. Celles qui inventent un nouveau rapport à l’espace et au temps, celles qui privilégient la vie dans la dialectique entre la vie et la mort, celles qui enfin organisent les pouvoirs sur des réseaux de responsabilité incluant tous les humains.

Une troisième Grande séquence déjà en construction

De fait, des métropoles aux zones les plus rurales, des Cévennes au Chiapas mexicain, de nombreux groupes inventent déjà de nouveaux modes de vie susceptibles de servir de socle aux civilisations du futur. En suivant leur exemple, cette espèce invasive et destructrice qu’est l’humanité pourrait finalement retrouver un équilibre avec son milieu.

Dans une approche volontairement transdisciplinaire, à la fois historique, économique, mathématique, philosophique et même poétique, Nicolas Laurenceau nous propose dans cet essai fouillé des raisons de comprendre les contradictions et blocages du monde actuel, mais surtout des raisons de croire en notre capacité à nous inventer un avenir.

Un livre-clé pour comprendre l’impasse actuelle, et reprendre espoir en l’avenir de l’humanité.

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