Cette photo a été publiée sur Slate.fr.(Agence Reuters)
Notre époque est inquiétante : Attentats barbares, féminicides physiques et mentaux, montée des extrémismes de droite, populisme de gauche (?), Brexit, démagogie, phénomènes Trump, Boris Johnson, Orban, Erdogan etc…,accueil déplorable des migrants, racisme, antisémitisme, casseurs…
On réclame à « Nuit debout » la démocratie directe mais on la refuse quand elle vous est défavorable.
Ce que j’ai décidé d’appeler ici Les émotions négatives semblent prendre le pas sur la raison, le dialogue, l’écoute, le compromis, avec la complicité de dirigeants ou d’aspirants au pouvoir.
Le terme EMOTION vient du latin « ex movere », c’est à dire, « Mouvement vers l’extérieur : C’est un état affectif intense (nous dit Le Petit Robert) caractérisé par une brusque perturbation physique et mentale, où sont abolies en présence de certaines excitations ou représentations très vives, les réactions appropriées d’adaptation à l’évènement. »
Bien sûr il y a de belles émotions, comme celles que l’on a devant un paysage, un enfant, un animal, un être aimé, une musique, un tableau, un livre, une voix…Il y a des émotions tristes, devant la mort, la maladie, la misère…
Il ne s’agit pas de s’opposer aux émotions (ce qui n’aurait aucun sens) mais d’apprendre à les gérer, à leur fixer des limites. Elles ne doivent pas nous empêcher de penser ni d’agir en conformité avec notre idée de ce qu’est un être humain responsable.
Dans les articles qui suivent je vais revenir sur différents exemples : le couple,les amis, les associations, les partis, les groupes ethniques.
Je tenterai d’analyser la continuité ou la solution de continuité entre nos émotions et nos comportements, entre l’absence de règle qui définit nos émotions et la règle de droit.
Tentons une première affirmation : le narcissisme est la première des émotions. Il est nécessaire à tout être humain pour exister. il devient une calamité quand il en arrive à la négation d’autrui et du monde extérieur.
A suivre…