Elle est digne. Elle raconte son quotidien, les querelles fréquentes avec son mari. Puis arrive le confinement, la promiscuité, les quatre enfants. Monsieur devient de plus en plus violent. il dit qu’il n’a jamais voulu les deux derniers enfants, qu’ils ne sont pas les siens.
Elle éclate en sanglots. Elle dit qu’elle a un travail qu’elle aime, un CDI qu’elle ne peut pas reprendre puisqu’elle doit s’occuper des enfants et notamment du dernier venu.
Elle raconte qu’elle n’a pas d’argent, qu’elle n’en peut plus, qu’il n’a jamais rien fait à la maison mais que là avec les enfants, elle craque. Elle pleure. Elle hurle qu’elle est encore jeune, qu’elle voudrait avoir le temps de vivre, sans ces cris, ces violences verbales.
Elle supplie : je veux simplement vivre une vie normale, aller au cinéma, lire, voyager, et surtout écouter de la musique même si ce n’est pas « haram », bref profiter de la vie.
Cet homme que j’ai cru aimer me confisque ma vie. Aidez-moi à la récupérer