J’avais douze ans quand j’ai pris connaissance du livre de Colette Vivier, « la maison des petits bonheurs ». Moi, dont le menu quotidien était fait de Tintin et de Jules Verne, je rencontrais enfin une vraie petite fille de mon âge, copine d’enfants nous ressemblant, parlant, jouant comme nous. Ce fut l’enthousiasme qui m’émeut encore, quelque soixante ans plus tard.
Je viens de reprendre le livre, j’ai retrouvé l’écho de mes émotions enfantines.