Le soleil est éprouvant
La promenade est trop longue
Le retour est muet
L’orage éclate enfin
La maison est proche
Nous sommes à peine mouillés
L’ainée des cousines se précipite au lit
Pour lire un livre interdit
Par ses grands-parents
L’air se détend comme un corsage qu’on dégrafe
La nuit tombe sur des choses
Qu’on peut croire heureuses
La nature épuisée par ses excès du jour
Se rendort dans la fraicheur nouvelle
Et les parfums flottants
Tu me rejoins dans notre chambre