Revoilà l’automne avec ses jours trop courts
Et ses soleils trop pâles
Des bruits qu’on ne remarquait pas
Ce pauvre amour
Sans qui on ne peut vivre
On n’est pas sûr que ce soit le bonheur
Le beau temps le travail
L’art les livres
L’amitié les rencontres
Ne comblent pas un coeur
Il ne se satisfait pas des mots
Des rires de la gaieté factice
Il préfère encore les feuilles qui tombent
Les oiseaux qui fuient
L’hiver qui s’en vient
L’universel soutien
Aux cycles de la nature