J’aimais et je n’avais pas honte
Les filles asservies pleurent
Une fleur est impérissable
Je te cueille sur ta bouche
La catin est vierge
De son amour de son chagrin
La mer roule ses vagues à la ronde
Son sein pollué reflète les astres
Les aigles fondent sur la puce qui saigne
Les dauphins font la ronde
Autour du nouveau monde
La tendre putain libre de son désir
Tord ses doux membres neigeux
Déchire sa pure poitrine trasparente
La mer la prend en main
Et la berce en douceur