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L’immortalité est mortelle
D’abord par un pesant ennui
Elle tourbillonne indignée
Se débat dans son courroux
Comme un enfant
Qu’elle n’est plus depuis longtemps
La jeune immortalité
S’initie aux pensées contemplatives
Redresse la tête dans l’abîme
Devient inflexible
Agite la faible brise
Pousse le vide dans ses retranchements
L’immortalité sonde désormais avec aisance
Sa vacuité