Il y a quelques années certains exprimèrent leur étonnement devant l’introduction du terme « polysémie » au collège, de plus en classe de 6°. Il y avait de quoi être surpris de cette réaction. Peu de notions sont aussi importantes pour les débutants que celle de « polysémie ». Il est bien vrai que nos mots ont bien des sens et qu’il faut parfois de la finesse pour les distinguer.
Je voudrais donner un petit exemple : le vocable « case ». On se souvient de « la case de l’oncle Tom ». On s’est moqué de Tom parce qu’il était trop gentil, trop soumis. N’empêche que ce petit livre a joué son rôle dans la préparation idéologique à la guerre de Sécession. Tout le monde connait les cases du jeu d’échecs, du jeu de dames. Etc…
Mais une autre case va retenir mon attention, celle que l’on rencontre dans l’expression familière : « Il lui manque une case ».
De quel genre de « case » peut-il s’agir ? Faute de réponse à cette question, je demeure intrigué par le fait, certes très hypothétique, qu’on peut parfaitement avoir une « case » en trop, qu’on peut avoir des cases en trop et des cases en moins, toujours sans savoir ce que sont ces fameuses « cases »…