Au début des années soixante-dix
Je débordais d’énergie
Au début des années quatre-vingt
je vieillissais je grossissais
L’université que j’avais modestement
Contribué à fonder
En dix ans avait vieilli d’un siècle
C’est alors que je me suis découvert
Une vocation errémitique
Il s’agissait pour moi désormais
D’être plus ou moins un ermite
Ce blog est le résultat
De cet engagement et de cette solitude
Ma solitude est peuplée
Rien de trop
Connaissons-nous nous mêmes
N.B. : Voir le 12/10/2013