Je continue A.B.I. XIII et la suite. J’aurais tendance à appeler aujourd’hui « tributaires » les sociétés que j’appelais « asiatiques ».
Quelque chose d’amusant est que je mise sur l’originalité de la voie occidentale « esclavagisme-féodalisme » et que je suis obligé de constater l’existence en amont d’un petit mode de production « para-tributaire » ou « para-asiatique », qui caractériserait au XIV° siècle avant le Christ la Grèce mycénienne, fondée sur l’imitation artificielle de la civilisation de la Crète minoenne, sans son caractère pacifique.
Mycènes dans le Péloponnèse est connue par ses remparts, Knossos en Crète par leur absence.
Depuis l’origine, ma thèse est que les Grecs ont rejeté avec violence cette phase « asiatique », l’ont éradiquée. Dès le X° siècle ils entamaient une longue route faite de petites cités de citoyens, également en Grèce d’Asie.
Ca m’a bien intéressé de me servir à côté de Marx de Durkheim et de Weber, ceci sans ce que certains appellent éclectisme au sens péjoratif. Je suis bien obligé de reconnaistre que la voie que j’appelle « occidentale » est unique dans l’Histoire.
Il faut répéter que les sociétés historiques ne sont pas si nombreuses.
Au troisième paragraphe de l’article A.B.I. XV je définissais l’Etat, à l’avant-dernier la féodalité… et ses rapports qualifiés parfois « d’homme à homme » !
Mon analyse, toujours brève, était structurale, je faisais parfois allusion aux évolutions déstructurantes comme l’urbanisation de la campagne !
Très structurant est par contre le M.3.P. ou mode de production des petits producteurs, lové dans le féodalisme et le capitalisme, mais aussi dans l’esclavagisme …