Un duc fit assassiner son frère que son maître honoré suivit dans la mort. Cependant le grand Guan Zhong* rassemblait les vassaux sans recourir aux armes. Il ne manquait pas d’humanité en restant en vie au service du duc assassin.
Sans Guan Zhong nous serions coiffés et habillés comme des Barbares. Devait-il donc s’étrangler dans un fossé au milieu de l’indifférence générale ?
L’homme accompli sait promouvoir les subordonnés
Un duc qui s’écarte de la Voie ne ruine pas son pays s’il a de bons ministres, surtout aux affaires étrangères, aux affaires religieuses, aux affaires militaires.
Plus les résolutions sont grandioses, plus leur exécution est difficile.
Un ministre assassina son duc. Dans une autre principauté le maître Confucius ( que nous honorons tous ) alla voir son duc pour lui demander de châtier le ministre assassin. Le duc renvoya le maître aux trois seigneurs les plus importants. Confucius s’inclina : « J’ai fait partie de la suite ministérielle. Il était de mon devoir de vous poser la question » .
Confucius se présenta aux seigneurs : « J’ai été de la suite ministérielle. Il est de mon devoir de vous poser cette question ». Sa requête fut rejetée.
Loin de tromper ton prince, apprend à lui opposer la vérité.
La voie de l’homme de bien tend vers le haut, la voie de l’homme de peu tend vers le bas.
Autrefois on s’instruisait pour se parfaire, aujourd’hui on s’instruit pour se répandre.
* Ce nom est exact. Jusqu’alors je n’ai utilisé, en dehors de celui de Confucius, que des noms de fantaisie.