Je suis de plus en plus elliptique dans ma lecture du « Mengzi » car Mencius est de plus en plus concret et historique :
Celui qui cite des vers ne doit pas s’attacher à un mot
Au détriment de la phrase
Ni à une phrase au détriment du sens général
Le père règle la conduite du fils
Il peut arriver que le contraire se produise
L’empereur ne peut donner l’empire à personne
C’est le Ciel qui le donne
Le Ciel ne parle pas ne s’exprime pas
L’empereur manifeste la volonté du Ciel
En réglant parfaitement sa conduite et son administration
De même un prince peut proposer
Seul l’empereur dispose
« Le Ciel voit comme mon peuple voit
Le Ciel entend comme mon peuple entend »
( Citation )
Ce qui se fait sans la main de l’homme
Est l’oeuvre du Ciel
Certains empereurs ont donné l’empire aux plus dignes
D’autres à leur fils
Ce fut toujours la volonté du Ciel
Le Ciel en créant l’espèce humaine
A tenu à ce que ceux qui arrivent les premiers à la connaissance
L’enseignent à ceux qui arrivent
On ne réforme pas les autres en se déformant
On ne réforme pas l’empire en se déshonorant
Les sages font ce qu’ils veulent
Certains vivent à la cour
D’autres s’en éloignent
Tous se préservent de toute tache
Un villageois qui se respecte
Ne se vend pas pour aider le prince
A bien gouverner
Que dire du sage ?