Un sage était si pauvre qu’il avait toujours faim
On rapporta ce fait au prince
Qui lui fit porter quelques grains
Le sage les refusa apparemment sans raison
Sa femme le gifla :
» La femme et les enfants d’un homme qui possède le Tao
Ne devraient connaître que la joie et le plaisir »
Le sage répondit :
« Le prince n’a donné que sur la foi des on-dit
Le prince ne me connait pas
Le Tao ne se possède pas Je le cherche
Je ne sais pas chercher
Peut-être trouverai-je
Peut-être ai-je déjà trouvé »