Pz 67

Nos aveux nous mènent à la terrasse sublime
Le fleuve et la plaine s’enténèbrent si loin
Les oiseaux reviennent pour éviter la nuit
Voyageur au départ infini

Mon vieil ami tu es maintenant invisible
Notre fleuve se déverse à l’orient
Ton île est plus vide que le paysage
Ondulant les bambous irréels se reflètent
Malgré les stries dans l’eau tremblante
je chemine en secret à l’insu du bûcheron

L’on est dit-on toujours proche de la ville
Le vent porte un collier de cimes jusqu’à l’océan
Les nuages blancs s’unissent La brume a disparu
Les vallées redécoupent la lumière
Il me faut un gîte pour la nuit
Au delà du torrent crions au bûcheron *

* W W 40