Pz 74

Mes pieds solitaires ont des cailloux pour semelles
Les pins sont eux-mêmes quand ils chantent
Dans leurs colloques les oiseaux sont harmonieux
Ici les ruisseaux peu profonds débordent d’éboulis
Les pins n’ont pas besoin du vent pour se parler
Les rochers sont vagues qu’embrassent les eaux
Un nom vide est inutile
Je goûte aux émotions sauvages
Les humains se dispersent
La lune vacille je danse avec mon ombre