Dans l’éclat du miroir
Mes cheveux sont noirs
Mes habits sont défaits
J’aligne des mots creux
La flute me répondrait
J’ai franchi la porte de l’ouest
Les pics décoraient l’ombre bleue
Je ne suis plus moi-même Quel ennui !
Je reviens à moi pour être malade
L’oiselle captive se languit de l’oiseau
Elle chante son désarroi
Quand il sera là elle ne chantera pas
Le vivant s’égare dans le désir
Il se peut que le manque nous comble
L’araignée de la lune
S’accroche aux saules
La mélancolie suit
Le soudain de la vie
De purs instants sont offerts
Mais s’évanouissent si vite
Les oiseaux se dispersent
Au chant du coq
Les gongs se renvoient l’écho