Ma hutte campagnarde
Dans un méandre de la rivière vierge
Présente un portail en branchages
Au bout d’un sentier antique
Les herbes hautes cachent
Le chemin vers le marché du village
Nous vivons à l’écart
Nous nous soucions peu de notre habillement
Je remarque que les saules ont des branches frêles
Et les néfliers des fruits parfumés
Illuminés à l’ouest
Les cormorans déploient leurs ailes
Pour les réchauffer au soleil
Elles couvrent les radeaux des pêcheurs