Hc 49

Au crépuscule tu prends ton bâton de bambou
Tu m’attends en haut du torrent
Hanté dit-on par un tigre
Tu presses ton invité
L’orage tonne dans la montagne
Tu me rejoins suivant le cours de l’eau
Les fleurs sauvages daignent s’épanouir
Dans le val le chant solitaire d’un oiseau
M’évoque une méditation dans la forêt vide et silencieuse
Le bruissement d’un pin est celui de l’automne *

* Visite à un maître