Hc 85

Le sentier pavé de pierres pénètre dans un val
Le portail de branchages de pin
Est bloqué par de la mousse verte
Sur le perron désert des traces d’oiseaux
Dans la salle de méditation personne pour ouvrir
Par la fenêtre je remarque une brosse blanche
Couverte de poussière accrochée au mur
Je soupire Ma visite est vaine
Avant de repartir je musarde un moment
Des nuages parfumés s’élèvent de la montagne
Une pluie de pétales de fleurs tombe du ciel
La musique céleste est joyeuse
Les gibbons poussent leurs cris plaintifs
Je suis allègre Je me sens dégagé des affaires du monde
C’est ici que je suis véritablement à l’aise