Hc 135

Nous admirons les fleurs sans nous en rendre compte
Nous nous enivrons du vin des nuées roses flottantes
Adossé à un arbre je m’endors profondément
Le soleil décline déjà Quand je me réveille
Tard dans la nuit mes invités sont déjà partis
Tenant une bougie rouge
J’admire à nouveau les dernières fleurs
Je suis ivre sous les fleurs

Les fleurs doivent sans doute se moquer
De celui qui n’est pas ivre devant les fleurs
Seule m’inquiète la pluie
Qui ne cesse pas de toute la nuit
Un nouveau printemps s’en va
je ne vois pas le bout des affaires quotidiennes
Mon humble corps a ses limites
S’il n’y avait la coupe de vin
Comment manifesterais-je ma véritable nature ?