Hc 147

L’ermite est déjà ivre
J’attrape moi-même sous le lit la jarre en terre
Mon vin d’asparagus est mûr
Son arôme intense a suffi à enivrer l’ermite
L’année nouvelle s’annonce joyeuse
Le parfum du vin de riz printanier
Emplit maintenant la maison
Les légumes sont dispersés dans le potager
Partout il y a des fleurs
La pluie ne cesse pas devant la porte en bambou entrouverte
Je somnole enveloppé dans une fourrure
Où suis-je ?
Le vent d’est caresse mon visage
Et mes yeux embrumés