Le vide est sans limites
Assis je vois au loin les autos sur le col du sud
Le cri d’une grue millénaire me parvient
L’hôte nous prépare du poisson et du riz
Ne comparez pas mon poisson et ma soupe
Au pied de la montagne toutes les saisons
Sont un printemps
A quoi bon se fatiguer ? Tout est un rêve
La création prodigue pauvreté et prospérité
Où est mon corps ? Je suis joyeux