Pz 148

Les nuages sont proches
Le matin froid glisse de la montagne profonde
Devant ma fenêtre s’immobilsent les vapeurs de givre
Nudité des forêts silence de l’étang
Les singes craquent devant les noix
Le violon apaise le vacarme des pensées
J’ai assez de patience pour supporter les maux d’autrui
La rivière est la compagne de ma nuit
J’adore les voix des chanteuses
Je me demande si j’aspire vraiment à la sagesse