Pz 230

Promenade au mont de la paix suprême
Le ciel s’écartèle le soleil se déchire
Les arbres ont le vertige
L’éclat du printemps meurt dans l’ombre des ravins
La neige d’été se réfugie sur la cime des pics
Je n’habite nulle part Je dors dans l’absolu
Le plus souvent je fais sans faire
La fortune et la renommée sont des bulles d’illusion
Nos esprits ne peuvent se rencontrer
je grimpe je grimpe Où vais-je m’arrêter ?