Le ciel est froid la nuit longue le vent lugubre
Les oies sauvages démarrent leur vol de départ
Les feuilles jaunissent et tombent
L’hiver n’est pas ma demeure originelle
Les voix sont de moins en moins distinctes
Le ciel d’azur est immense
J’ai eu la même naissance que bien des gens
Mes armoires, mes corbeilles et mes flacons sont souvent vides
Je suis devenu un homme
Mon destin est la pauvreté