Je me suis fait le pari de traduire, translater, adapter les « sonnets » de Shakespeare tout en respectant la traduction de Jean Fuzier, publiée dans « La Pléiade », Gallimard, 1959, parmi beaucoup de traductions remarquables.
Ces « sonnets » appartiennent à l’esthétique maniériste, précieuse que l’on retrouve dans les comédies, féériques.
Je suis fondamentalement « classique », mais je reconnais depuis longtemps l’importance du « baroque ». Cf mon bref article dans la revue « L’homme et la Société ». Le « maniérisme me parait un sous-produit du « baroque ».
Pour l’instant ces poèmes ne me séduisent pas, sauf les deux lignes de fin dont je recommande la lecture. Sur un plan pédagogique il n’est pas mauvais pour connaître une oeuvre de la reproduire avec ses moyens propres.